La procession qui, chaque mardi de Pentecôte, se rendait auprès de Notre-Dame de la Bouzanne, ne passait pas, au XVIIIe et au début du XIXe siècle, par le parcours que nous connaissons aujourd’hui. Partant de l’église, elle empruntait la place du Marché, la rue Casse-Cou, la Grand’place, et se rendait à l’étang.
C’est le chemin qu’ont suivi, le samedi 17 septembre, sous un soleil radieux, une quarantaine de personnes, de tous âges, attentives aux commentaires de Philippe Barlet.
De l’étang, un charmant sentier nous a conduits, entre bouchures et taillis, jusqu’à la route de Saint-Denis de Jouhet, d’où nous avons retrouvé la voie vers la source de la Bouzanne.
Une collation nous attendait auprès de la fontaine. Au retour, nous avons emprunté le parcours actuel, avec arrêt dans la chapelle de Notre-Dame de Pitié.
Cette agréable promenade a été l'occasion d'évoquer les anciens paysages aigurandais, tant urbains que ruraux, à travers les constructions encore actuellement visibles et celles ayant disparu – les édifices se dressant sur les sites objets de la procession ayant notamment vécu de grandes vicissitudes.
Elle a permis, enfin, de se remémorer les croyances et pratiques religieuses ancestrales – dont certaines ont disparu tandis que d'autres perdurent – depuis les rites thaumaturges jusqu'au choix d'un roi et d'une reine de la Bouzanne.